Impact de la récupération assistée du pétrole par voie chimique sur la gestion de l’eau

17/03/2014


L’EOR joue un rôle déterminant pour augmenter la quantité d’hydrocarbures extraite d’un gisement. Il représente un enjeu majeur pour les opérateurs pétroliers dans un contexte de croissance de la demande d’énergie nécessitant de repousser les limites actuelles des réserves.

La récupération chimique utilise en particulier des viscosifiants et des tensio-actifs permettant de produire jusqu’à 20% d’hydrocarbures additionnels sur un champs pétrolier.

L’un des défis à relever pour développer l’EOR chimique est de comprendre l’impact des produits utilisés sur le cycle de l’eau et d’apporter des solutions. Cela requiert d’investiguer la compatibilité des procédés EOR avec les technologies de séparation de l’eau et des hydrocarbures, de développer des solutions adaptées pour faciliter le traitement des eaux produites et de définir les conditions de réinjection des eaux dans le réservoir à des fins de récupération assistée.

A ce titre, IFPEN vient de conduire pendant 18 mois en collaboration avec Petrobras et Statoil une étude préliminaire en laboratoire destinée à mesurer l’impact des additifs utilisés par l’EOR chimique sur les installations de traitement des eaux en surface. Au regard des verrous techniques restant encore à lever, IFPEN lance aujourd’hui un ambitieux programme expérimental ouvert aux opérateurs pétroliers via la création du projet Dolphin™. Outre Petrobras et Statoil, IFP Technologies Canada, OMV, Shell et Wintershall ont d’ores et déjà rejoint Dolphin™.

D’une durée de trois ans, Dolphin™ doit permettre d’étudier, en conditions représentatives de champs pétroliers, l’impact de l’EOR chimique sur l’ensemble du système de production, et plus précisément d’évaluer la compatibilité des substances chimiques de l’EOR avec les additifs de traitement ainsi que leur impact sur le puits, les installations de surface et les procédés de réinjection.

 

 

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